Le Quart d’heure de lecture, la divine parenthèse
Propulsée par le Centre national du livre et quatre personnalités passionnées, cette opération nous invite à poser nos portables le 11 mars pour renouer ou profiter avec le plaisir de lire.
Par Bénédicte Flye Sainte Marie
Vous mangez cinq fruits et légumes et marchez dix mille pas quotidiennement ? Faites deux séances de yoga par semaine ? Nagez dix kilomètres ? Et si, comme le faites déjà pour votre assiette, vos abdominaux et vos mollets, vous décidiez de muscler votre appétit de découvertes littéraires ?
C’est justement ce que nous propose Le quart d’heure de lecture, la très belle initiative mise sur pied par le Centre national du livre.
Sous la houlette d’un aréopage de parrains et de marraines où l’on retrouve le journaliste et animateur de La grande libraire Augustin Trapenard, le chef étoilé et poète des fourneaux Thierry Marx, l’autrice Sandrine Collette, qui a remporté au mois de février le Goncourt des lycéens pour son roman Madelaine avant l’aube et Luce Albert, maîtresse de conférences en littérature française de la Renaissance à l’université d’Angers et formatrice en rhétorique à la Sorbonne, elle encourage les habitants de l’Hexagone à débrancher complètement le 11 mars et à s’accorder une pause trop rare dans leurs vies en accéléré, à savoir quinze minutes en compagnie d’un livre, sans sonneries, sollicitations ni notifications.
Toutes les variations sont permises dans cet exercice que l’on peut pratiquer seul(e) ou bien accompagné(e), à voix haute ou pas, rien que pour soi ou devant une caméra pour le poster ensuite sur les réseaux sociaux, en n’oubliant de mentionner #11marsjelis.
L’objectif étant que ce 11 mars installe chez les Français un rituel et que celui-ci essaime ensuite tout au long de l’année...